Ascension of our Lord

Dear Brothers and Sisters,

Dans la liturgie de ce jour, nous venons d’entendre deux récits du mystère que nous célébrons aujourd’hui, celui de l’Ascension. Ces deux récits celui de l’Évangile et celui des Actes des Apôtres sont du même auteur saint Luc et par leurs différences, ils viennent enrichir notre compréhension et nous montrent un chemin de vie. En effet, tous les épisodes de la vie du Christ nous apprennent comment vivre de manière plus humaine et plus sainte.
Le jour de Pâques et pendant tout le temps pascal, nous avons célébré la Résurrection du Christ. Jésus Christ mort et ressuscité accomplit le dessein de salut de Dieu pour tous les hommes. Sa mort et sa résurrection ne sont pas des évènements isolés venant conclure une histoire décousue et privée de sens. Elles accomplissent et sont annoncées par les Écritures et elles nous aident à mieux
les comprendre. Dans l’Évangile, le récit de l’Ascension vient conclure la Bonne Nouvelle du salut. Dès sa résurrection, Jésus récapitulant et portant en lui tout le genre humain est dans la gloire de Dieu. L’humanité est entrée dans la vie et nous n’avons plus à craindre que la mort entre dans nos vies car tout, avec le Christ, nous conduit à la vie. Cette Bonne Nouvelle est annoncée dans l’humilité. Celui qui est glorifié est bien celui qui s’est anéanti jusqu’à la mort et la mort de la croix. Il vient nous rejoindre au plus fragile de notre humanité et c’est une bénédiction et une source de vie pour tous les hommes. Jésus bénit ses disciples, cela est répété deux fois et ceux-ci s’en retournent à Jérusalem et sont sans cesse dans le temple à bénir Dieu.
Le récit des Actes des apôtres que nous avons entendu en première lecture est au contraire une introduction à la mission des apôtres. Pendant 40 jours après sa résurrection, le Christ est apparu à ses apôtres pour leur manifester la réalité de sa résurrection jusque dans son corps. En ce jour, il s’élève et une nuée le soustrait à leurs yeux. Il n’y a plus à fixer le ciel comme le disent les deux hommes vêtus de blanc. Par l’annonce de l’envoi de l’Esprit, les apôtres sont renvoyés à leur mission actuelle et terrestre. Il leur est demandé d’être des témoins jusqu’aux extrémités de la terre dans l’attente du retour du Christ.

Dear Brothers and Sisters,
Bénir et être des témoins, voilà ce à quoi nous invite la fête d’aujourd’hui.
Bénir dans l’espérance. Bénir en marchant à la suite du Christ. Bénir et rendre grâce comme le Christ l’a fait. Bénir car c’est la bénédiction qui apporte la paix dont notre monde a tant besoin et non les armes. Bénir car toutes les vies ont la même valeur et la même dignité. Bénir c’est accueillir et respecter toute vie, c’est ne jamais tuer. Non, frères et Sœurs, on ne tue pas par compassion, on ne tue pas pour retrouver la dignité. C’est chercher à vivre en harmonie avec la création pour louer avec elle le Seigneur et créateur de toute chose.
Être des témoins, c’est suivre les traces du Christ. Durant sa vie, il n’a pas recherché les riches et les puissants mais il a mangé et accueilli les pauvres, les publicains, les pêcheurs, les prostitués et les lépreux. Cherchant à sauver tous les hommes, il n’a condamné personne pas même la femme adultère. Il a fait ce qui semblait impur pour son peuple. Laissons-nous entrainer par le Christ vers les périphéries pour témoigner à tous de l’amour de Dieu.
Mais bénir et être des témoins, c’est aussi reconnaître que nous n’y arrivons pas et que, tous, nous avons besoin d’être pardonnés et que cela nous met en communion avec tous les hommes.

Père Abbé Vladimir

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